Chers confrères et amis,

Nous invoquons fréquemment la subsidiarité comme remède à l'emprise croissante de l'Etat dans nos vies.

Pie XI en a donné la définition la plus fameuse : "Ce serait commettre une injustice (...) que de retirer aux groupements d'ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d'un rang plus élevé, les fonctions qu'ils sont en mesure de remplir eux-mêmes" (Quadragesimo Anno).

Ce principe de bon sens s'insère dans les traités fondamentaux : celui de l'Union Européenne, et même la Constitution Française en son article 72.

Dans les faits, son application est décevante. Il n'empêche pas le gigantisme institutionnel. Pire, il sert de prétexte au "millefeuille" administratif, au fédéralisme, à la mondialisation ! Car le principe peut se lire dans les deux sens...

Selon nous, le principe de subsidiarité est au contraire l'intuition de l'unité qui devrait exister entre le pays réel et le pays légal.

C'est cette intuition que nous explorerons par notre causerie du 21 octobre, à 20h15.

Cette fois, pas d'intervenant extérieur : votre serviteur s'entretiendra avec vous dans un débat cadré par les quelques sommités présentes.

N'hésitez pas à parler de notre cercle autour de vous, à y adhérer, et à enrichir nos réflexions par vos contributions !

Avec mes bien confraternels sentiments.

Grégoire Belmont

Avocat à la Cour