Un doctorant en droit privé s'interrogera le mardi 16 novembre sur la pertinence de la sentence de Montesquieu : "Le juge est la bouche de la loi"

A en croire le discours ambiant, l'arbitraire du juge nuit à la sécurité juridique et à l'égalité des citoyens. La loi et le contrat sont absolus : nul juge ne peut les réviser.

La volonté dite "générale" serait infaillible. L'autonomie de la volonté individuelle est quant à elle discréditée, mais nous tentons de la neutraliser par des lois spéciales inflationnaires qui mènent à d'autres injustices.

Et si notre incontinence législative n'était que la conséquence de notre refus de donner au juge sa juste place?

Après tout, la vertu de prudence n'a-t-elle pas sa part dans la jurisprudence ?

Ainsi espérons-nous retrouver dans cette réflexion sur le droit l’esquisse d’une activité proprement humaine

Ne manquez rien de cette interrogation essentielle !