Comment peut-on, au XXIème siècle, en France, s'interroger sur le prêt à intérêt ? Quand on constate le formidable développement économique induit par les produits financiers? Quand chacun se réjouit d'acheter sa maison à l'avance, quitte à la rembourser toute sa vie?

Pourtant, nous déplorons confusément le triomphe tentaculaire de l'argent-roi. 

Nous subissons le long processus de décomposition sociale - voire d'appauvrissement réel - que provoque la liquidité des richesses, et leur concentration dans quelques mains avides.

Difficile, face à un tel paradoxe, de conserver une attitude mesurée !

La réponse relève pourtant en premier chef de la compétence du juriste. Il nous revient de nous interroger, à la suite d'Aristote, sur les modes d'acquisition conformes à la justice. 

Le mardi 10 décembre prochain, nous nous interrogerons sur le point de savoir si le prêt à intérêt - longtemps qualifié d'usure - est un vol. 

Pour ne pas encourir le reproche d'obscurantisme, nous examinerons cette question sous la forme d'une controverse entre deux jeunes et brillants avocats :

- Maître Guillaume SERGENT soutiendra  la positive

- Maître Jean-Baptiste de VARAX soutiendra le contraire

Notre aimable auditoire pourra bien sûr participer au débat.

Exceptionnellement, le dîner prendra la forme d'une collation, et se tiendra (sauf le dessert) avant le débat, qui débutera à 20h30.