Chers confrères et amis,

De France, nous avons le sentiment que nos amis latins ont su conserver une nation chrétienne, empreinte d'une religiosité populaire, loin des reniements de la fille aînée de l'Eglise. 

La crise sanitaire a pourtant été le prétexte d'une main-mise accrue de l'Etat italien sur l'Eglise.

Cette offensive péninsulaire est un épisode du combat actuel contre les reliques de l'Occident chrétien. Entre réécriture du passé, "cancel culture" et mainmise athéocratique de la République sur le sacré, nous sommes priés de n'être plus que des travailleurs/consommateurs sans Dieu, sans motifs de dépassement, sans liberté.

Monsieur Francesco Biuso nous fera la chronique des relations juridiques entre Eglise et Etat en Italie ; il se demandera dans quelle mesure la Libertas Ecclesiae est compatible avec la religion démocratique moderne, à cause des irréductibles différences entre les principes philosophiques la fondant et le Catholicisme, qui n’est point une religion intimiste mais sociale.